Description

L’historien Auguste Quiquerez rapporte qu’il a trouvé sur le chemin qui y conduisit, des monnaies romaines, à un endroit voisin de constructions primitives et de fontaines, qui seraient des vestiges d’une station thermale, qu’alimentait la source de la Rochette, qui glisse ou cascade au bord de ce chemin. On dit que les eaux de cette source, préventives contres les maladies, ont aussi la vertu de rajeunir.
Malheureusement, aucun document n’apporte la preuve des mérites de cette fontaine de jouvence ! La tradition populaire rapporte qu’un pèlerin assoiffé aurait été sauvé par la Vierge, qui aurait touché la robe blanchie par l’ardeur du soleil et en aurait fait jaillir un filet d’eau claire et fraîche. Le voyageur, sauvé, vida le contenu de sa giberne dans le ruisseau naissant et continua son voyage. On ne sait si ce sont des cristaux ou des plantes qu’il déposa dans le lit de la source, mais on lui attribue d’avoir donné à l’eau les propriétés qu’on lui prête.
A quelques mètres de la cavité, le cours d’eau actionna la roue d’un moulin durant une très longue période. Joseph Bilat, le dernier meunier, abandonna sa tâche et le bâtiment vers 1850.

L’eau de La Rochette fut, en 1920, captée et pompée pour desservir les communes des Breuleux et de Muriaux. Il n’y a pas loin de cinquante ans, cette station de pompage fut désaffectée à la suite d’analyses attestant que cette eau était impropre à la consommation. De plus, lors des sécheresses de 1945 à 1947, l’alimentation des deux villages ne put être assurée. Bien qu’abandonnée, la source de La Rochette continue toujours son bonhomme de chemin et les promeneurs peuvent l’apercevoir au abords du Restaurant du Theusseret, où elle se sépare en deux avant de terminer sa course dans le Doubs.

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